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Inferno: et si on jugeait que pour vous c'était la fin?

« les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale. »

Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon décide de s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé, créé par un éminent scientifique qui a consacré sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour « Inferno », le grand poème épique de Dante. Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna font tout pour retrouver l’ultime création du scientifique, véritable bombe à retardement, dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire…

A travers ce roman, Dan Brown nous fait découvrir la merveilleuse ville qu’est Florence (je comprends pourquoi Kanye et Kim ont choisi de s’y unir), Istanbul la capitale Turque et Vienne. Naturellement il ne manque jamais de nous relater quelque bribes de l’histoire de certaines religions, semant en nous une multitudes de questions. Et il sait nous garder en haleine jusque dans les dernières pages du roman. Il a soulevé cependant dans ce dernier ouvrage une question que je juge intéressante. la survie de la race humaine avec la raréfaction des ressources et le partage asymétriques de celles-ci.

Il serait intéressant de se pencher sur la mathématique de Thomas Malthus qui prédit que la population augmente de façon exponentielle tandis que les ressources ne croissent que de façon arithmétique. La survie de l’espèce humaine serait donc menacée. Dans ce cas la nature pour se purger prédestinerait l’homme à la famine ou la maladie. Une illustration de sa théorie est le ravage causé par la peste noire.

Une autre idéologie que j’ai découverte à travers ce roman est celle du transhumanisme. L’association Mondiale des Transhumanistes définit le mouvement des deux façons qui suivent:

  1. << Le mouvement culturel et intellectuel qui affirme qu’il est possible et désirable d’améliorer fondamentalement la condition humaine par l’usage de la raison, en particulier en développant et diffusant largement les techniques visant à éliminer le vieillissement et à améliorer de manière significative les capacités intellectuelles, physiques et psychologies de l’être humain.
  2. L’étude des répercussions, des promesses et des dangers potentiels de techniques qui nous permettront de surpasser des contraintes inhérentes à la nature humaine ainsi que l’étude des problèmes éthiques que soulèvent l’élaboration et l’usage de telles techniques. >>

A la fin de ce roman, on se retrouve partagé entre les pratiques transhumanistes et notre conception propre de la vie. Personnellement j’y réfléchis toujours. Et vous, quel est votre avis sur la question?

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Auteur·e

ibitola

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